Nous avons couvert les efforts de l'industrie musicale pour lutter contre la fraude en matière de streaming, en particulier celle qui consiste à faire appel à une armée de robots pour lire des morceaux. Il s’avère qu’il existe peut-être une tactique équivalente dans l’industrie du jeu vidéo.
Tubefilter a fait état d'un procès intenté par Epic Games contre deux développeurs de son écosystème de créateurs Fortnite. Il les accuse d'avoir « créé plus de 20 000 faux comptes de robots et de les avoir envoyés les uns sur les autres, gonflant artificiellement l'engagement des îles ». La clé ici est qu’Epic Games dispose d’un pool de redevances – 352 millions de dollars en 2024 – réparties entre les développeurs d’îles en fonction de leurs niveaux d’engagement.
Le procès affirme que les accusés ont reçu « des dizaines de milliers de dollars » pour l’activité des robots, qui représentaient plus de 80 % de l’engagement sur leurs îles. Le fait qu'Epic Games affirme avoir pu détecter qu'il s'agissait de faux joueurs est un avertissement pour tout autre développeur envisageant des tactiques similaires.