New York s'apprête à interdire les flux de réseaux sociaux « addictifs » pour les enfants

Les sociétés de médias sociaux sont sous surveillance dans l’Union européenne pour savoir si leurs applications créent trop de dépendance – en particulier pour les enfants.

Aujourd'hui, le problème revient sur le devant de la scène aux États-Unis avec l'adoption d'un projet de loi à New York appelé SAFE for Kids Act. Oui, SAFE est un acronyme : « Stop Addictive Feeds Exploitation », et c'est exactement ce que le projet de loi cherche à faire.

« Ce projet de loi interdirait aux plateformes de réseaux sociaux de proposer un flux addictif aux enfants de moins de 18 ans sans le consentement des parents », explique son résumé. Il « interdit également aux plateformes de médias sociaux de refuser des produits ou services alimentaires non addictifs lorsque ce consentement n’est pas obtenu ».

NBC News a rapporté que toute entreprise qui violerait ces nouvelles règles aurait 30 jours pour changer ses habitudes, sous peine de devoir payer jusqu'à 5 000 $ par utilisateur de moins de 18 ans.

Une fois le projet de loi adopté par l'Assemblée et le Sénat de l'État de New York, il sera désormais confié à la gouverneure Kathy Hochul pour qu'il le signe. Cela ne fait aucun doute : vendredi, elle l'a décrit comme « une législation de pointe pour lutter contre les flux de médias sociaux addictifs et protéger les enfants en ligne » dans un article sur X (anciennement Twitter).

La loi SAFE for Kids de l'État de New York n'est pas la seule législation de ce type au niveau des États aux États-Unis. En mai, le Sénat de Californie a approuvé un projet de loi intitulé Protecting Our Kids from Social Media Addiction Act, qui contient des dispositions très similaires.

Tout cela est un casse-tête pour les entreprises de médias sociaux plutôt que pour l’industrie musicale. Cependant, il est important de suivre ce type d'efforts législatifs – ainsi que les enquêtes réglementaires telles que la procédure formelle de la Commission européenne sur TikTok annoncée en février, utilisant également le mot « dépendance ».

Ils influenceront la prochaine évolution des applications de médias sociaux, qui à leur tour régiront la manière dont les publications des artistes (et leur musique) sont découvertes et interagissent sur ces services.