Les DSP et les labels envoient une lettre commune pour protester contre la taxe canadienne sur le streaming

Nous avons suivi le débat au Canada autour d'un projet de prélèvement de 5 % sur les revenus locaux des services mondiaux de streaming musical et vidéo. Cette taxe financerait des émissions de télévision, des films, de la musique et de la culture produits localement, mais les services de streaming et l'organisme de labels canadiens Music Canada s'y sont opposés.

À la suite d'une récente série de réunions pour discuter des plans, il a signé une lettre conjointe avec l'organe représentatif des DSP, DiMA. La lettre est destinée au régulateur canadien de la radiodiffusion, le CRTC, et elle réitère ce que les DSP et les labels espèrent être un message simple : « La radio et le streaming audio ne sont pas les mêmes. »

C’est là le cœur de leurs protestations contre l’idée de transférer ce genre de prélèvement du monde de la radio vers le streaming. « Non seulement le streaming a permis aux Canadiens d'atteindre le monde d'une manière auparavant inimaginable, mais le streaming a permis à des artistes canadiens qui n'avaient pas de place dans le système radio traditionnel d'être trouvés par leurs fans canadiens et internationaux », ajoute la lettre.

«Cela a conduit à des niveaux plus élevés de diffusion en streaming pour les femmes et les artistes de diverses races par rapport à la radio canadienne.» L’argument est que le streaming fonctionne déjà bien pour les artistes et la culture canadiens et ne nécessite donc pas de prélèvement supplémentaire. Le CRTC sera-t-il d'accord? Nous attendrons d'entendre sa réponse.