La période sèche des charts hip-hop pourrait simplement être une question de diversification

La société d'analyse Chartmetric s'est associée à la société de billetterie Shoobs pour une analyse en deux parties de l'état de la musique hip-hop et rap. La première partie tente de faire la lumière sur le déclin de la présence du hip-hop dans les charts industriels et DSP ces dernières années, malgré le poids culturel du genre. La réponse? Il s’agit peut-être simplement d’une question de diversification pour les artistes clés.

« Alors que la musique se mondialise de plus en plus, les frontières entre les genres continuent de s’estomper. Cela est particulièrement vrai avec le hip-hop, car de nombreux artistes occidentaux commencent à sortir des morceaux en dehors du son traditionnel du genre pour s'adresser à de nouveaux publics dans le monde entier », suggère la pièce.

« Il est clair que les artistes associés au genre hip-hop n'ont eu aucun problème à se faire connaître au cours des trois dernières années, comme Ice Spice ou Kay Flock. Cependant, la majorité des artistes hip-hop émergents sortent beaucoup moins de morceaux hip-hop, explorant plutôt des genres tels que l'électronique, la pop, le R&B et le latin.

L'article continue en suggérant que cela pourrait être un problème avec les balises de genre. « Un artiste comme Bad Bunny est généralement classé en premier parmi les artistes latins. Mais devrait-il également être qualifié de hip-hop, étant donné que la majeure partie de sa discographie serait caractérisée comme du hip-hop latin ou du reggaeton ? Quel est le facteur le plus déterminant pour le genre à l’époque actuelle : le son ou la région d’où ils viennent ? »